mélisande kirjoitti:jatkoa edelliseen..
Kesältä kuulostava (été) Jeté on siis hyppy..
http://www.abt.org:
Jeté, grand
[grahn zhuh-TAV] Large jeté. In this step the legs are thrown to 90 degrees with a corresponding high jump. It is done forward to attitude croisée or effacée, and to all the arabesques. It may also be done backward with the leg raised either croisé or effacé devant. Grand jeté is always preceded by a preliminary movement such as a glissade, pas couru or coupe.
Coda
(1) The finale of a classical ballet in which all the principal dancers appear separately or with their partners.
(2) The final dance of the classic pas de deux, pas de trois or pas de quatre.
Tiré de la revue de l'AMFP: "Encore un plan de paix ?! - Dans le marchandage "quid pro quo", Israël en tient pour le "quid". Le "quo" peut attendre : n'attend-il pas depuis cinquante ans ? par Israël Shamir.
Mardi 12 mars 2002 - Il fait déjà chaud, dans les collines adoucies qui longent la plaine. Des lupins cramoisis, dont la floraison soudaine nous rappelle que nous somme en mars, bordent la piste de terre battue entre le camp de réfugiés et une carrière voisine. L'endroit grouille de soldats, venus assister les agents de la sécurité dans leur tâche de sélection. Les hommes sont séparés des femmes ; on leur lie les poings avec des menottes en plastique produites à la chaîne, on leur passe des sacs plastiques standard sur la tête. On les emmène à la carrière, on les bat. Certains sont abattus, d'autres - torturés. Leurs maisons ont été détruites par de gigantesques bulldozers Caterpillar. Aux environs de huit heures, vingt hommes avaient été exécutés. C'était : matinée de nettoyage ethnique ordinaire en Palestine...
Sur une autre planète, à cinquante kilomètres de là , les Israéliens se débattent dans d'inextricables embouteillages. Une nouvelle journée de shopping et de loisirs commence. Dans les buildings Qiriya, qui abritent les services du gouvernement, des hommes politiques et des hauts fonctionnaires discutent entre eux du plan de paix saoudien. Le prince Abdallah a proposé la reconnaissance d'Israël par l'ensemble des pays arabes, en échange de son retrait complet des territoires occupés en 1967. En Israël, réactions reflètent la nature véritable des différences entre les tendances de l'opinion publique israélienne.
La brute Sharon et ses partisans de droite rejettent la proposition catégoriquement. Ils se moquent de la reconnaissance arabe comme de leur première chemise. Le libéral Pérès du parti Travailliste y répond, en disant, en gros : "Mais oui, bien sûr ; nous acceptons le plan saoudien, qui nous fait bien plaisir. L'idée du Prince, de reconnaître et d'admettre Israël est une très bonne idée, c'est merveilleux. Nous ne rendrons certainement pas les territoires ni nous ne nous en retirerons... Mais ça ne fait rien : quel bon plan !"
Dans ce quid pro quo, la "gauche" juive en tient pour le 'quid'. Le 'quo' attendra. Cela fait d'ailleurs cinquante ans qu'il attend, alors... La droite israélienne, en revanche, n'est pas aussi intéressée que ça à jouer le jeu du "processus de paix".
L'objet de ce jeu est de calmer les nerfs tendus de nos contemporains, à qui il est donné d'être les témoins d'une chose déplaisante : un Holocauste Palestinien. C'est dur, de vivre sans espoir... C'est bien pourquoi des esprits féconds inventent de nouvelles propositions, de nouveaux cadres et de nouvelles tables de négociation. Et pendant les débats, l'Holocauste continue : on détruit la Palestine, on assassine les Palestiniens, on les torture. Et nous n'en sommes qu'aux prémisses de la nouvelle Nakbah.
Dans Ha'Aretz de ce jour [1], Amnon Barzilai rend compte du dernier sondage d'opinion réalisé par l'Institut Jaffe pour les Etudes Stratégiques. Selon ce sondage, 46 % des Juifs en Israël sont en faveur de la déportation de masse (transfert) des Palestiniens. Si la question est posée sous une forme "politiquement plus correcte", les opinions en faveur de cette Solution Finale montent jusqu'à 60 %.
Les nazis n'ont jamais proclamé ouvertement leur intention de massacrer les Juifs et les Tziganes. Ils ont parlé de "déportation" et de "transfert", ainsi que de leur "Solution Finale". Même en 1938, ces idées ne bénéficiaient pas, dans l'Allemagne nazie, de la même faveur qu'elles ont aujourd'hui dans l'Etat juif.
Mais, l'Etat Juif, qu'est-ce donc ? Serait-ce Israël, cette lichette de terre, au Moyen-Orient ? Si tel était le cas, serait-il capable, comme il le fait, de plier à sa volonté les Européens et les Américains ? Un historien juif, Solomon Lurie, auteur d'une somme incontournable sur l'antisémitisme dans l'antiquité, a parlé d'un "Etat-nation juif non-territorial". Actuellement, ce puissant état-nation non-territorial, qui s'étend de New York à Moscou, a repris la doctrine nazie pour politique et adopté le génocide comme pratique. Une bonne illustration nous en est donnée par le professeur de droit d'Harvard, Alan Dershowitz, qui est juif et qui écrit dans le Jérusalem Post (dont le propriétaire est Sir Conrad Black) [2] : "le premier attentat terroriste (palestinien) devrait se traduire par la destruction du village qui a pu servir de base pour l'opération terroriste. Ses habitants auraient vingt-quatre heures pour partir, l'armée viendrait et passerait au bulldozer toutes les maisons". C'est ce que les troupes nazies faisaient couramment, en Europe occupée.
Etant donné que Dershowitz et d'autres, du même genre, ont formé des générations d'étudiants américains, tandis que Black (du Jérusalem Post) et ses camarades d'armes se faisaient les propagandistes zélés de ce programme, il n'est nullement étonnant que les Etats-Unis soutiennent à fond la machine de guerre judéo-nazie. Les rumeurs d'une attaque imminente des Etats-Unis contre l'Irak et l'Arabie saoudite n'avaient pas d'autre finalité que de pétrifier les pays arabes voisins dans un état d'expectative horrifiée.
Apparemment, cela a marché. Le prince saoudien Abdallah comprend sans doute aussi bien que quiconque, au Moyen-Orient, que toute "proposition de paix" sera récupérée pour les sionistes afin, en rendant les conversations interminables, de poursuivre leurs plans homicides. Mais sans doute le Prince a-t-il senti que son premier devoir s'adressait à son peuple, aux Saoudiens, sous la menace de l'épée de Damoclès de l'US Air Force. Ce plan n'a pas la moindre chance d'aboutir, il connaîtra le sort des autres, que ce soit celui de Zinni, celui de Tenet ou celui de Mitchell. Entre les années 1970 et 1972, toute une collection de plans de paix ont été proposés par Jarring et autres hommes d'état. Israël a mis a profit le temps gagné en parlottes pour renforcer sa ligne Bar-Lev, sur le canal de Suez, tantôt usant de manoeuvres dilatoires, tantôt rejetant purement et simplement les propositions versées au débat. La même chose s'est répétée, encore et encore... Après Madrid... Après Oslo...
Les plans des judéo-nazis sont sur la table. Les médias qu'ils contrôlent étouffent les reportages et les commentaires sur l'Holocauste Palestinien. Les Forces Armées US les assurent de leur totale protection. Rien n'empêchera leur poignard de s'abattre. Certainement pas les rituelles propositions de paix, quoi qu'il en soit.
Au lieu de dépenser sa salive inutilement, Sa Majesté Royale le Prince Abdallah et autres dirigeants feraient mieux de convertir en Euros et en or, sans plus attendre, leurs dépôts bancaires, toujours en dollars à ce jour. L'activité bancaire usurière, et donc intrinsèquement anti-islamique, devrait être mise hors-la-loi, comme toute autre méthode d'extorsion de fonds. Nous pouvons faire la même chose, et y ajouter un boycott total des journaux et des professeurs d'université qui se font les thuriféraire du génocide en Palestine.
L'humanité a encore une chance de sauver les Palestiniens et de se sauver elle-même. Dershowits, Black &Co doivent être traités comme les simples auxiliaires des crimes de guerre de Sharon - ce qu'ils sont - et l'Etat juif doit être dénazifié, aussi complètement que l'Allemagne l'a été après 1945.